Être accompagné

Avoir un consultant près de soi, c’est rassurant. La direction insuffle un vent de changement dans l’organisation et nomme une firme pour mener le projet à bien. Vous voilà accompagné d’une, de deux ou parfois de trois personnes pour vous guider, vous expliquer, vous corriger sur les actions à entreprendre et sur les résultats à atteindre. Le changement, c’est difficile. Mais vous l’apprivoisez confortablement car vous êtes bien épaulé.

Pourtant un jour, le consultant s’en ira, vous laissant seul maître à bord. On ne se le cachera pas, opérer un changement majeur concernant les méthodes de travail n’est pas une tâche aisée. Le consultant aura à dépasser les appréhensions et la mauvaise volonté de bien des participants « qui ont toujours fait comme ça ».

Le guide du pilotage parfait

Ce type de tournant requiert 4 principes, identifiés par SMI, qu’il est impossible de contourner. Nous parlons ici de la rigueur, de la discipline, du contrôle et du suivi. Le maintien des résultats apportés par SMI est étroitement lié à ces 4 principes. Tant pendant le mandat, qu’après celui-ci. Si l’un de ces principes vient à manquer, l’excellence des résultats pourrait être mise à mal.

C’est la raison pour laquelle il est essentiel de nommer un pilote, dont la mission sera la stricte application des méthodes nouvellement acquises à l’aide des 4 principes majeurs.

À la suite du mandat SMI, le pilote veillera à ce que tous les indicateurs de performance soient envoyés en temps et en heure au consultant, de sorte que celui-ci puisse en faire l’examen hebdomadaire. Lorsque le suivi de 6 mois offert par SMI touche à sa fin, le pilote portera lui-même le projet en collectant et en examinant les indicateurs de performance. Il sera à ce moment parfaitement capable de déceler rapidement une lacune éventuelle. Comme pour toute bonne symphonie, il faut un chef d’orchestre. Cela ne veut pas dire que les musiciens ne sont pas capables de jouer seuls. Mais simplement qu’en groupe, son rôle est indispensable.

Dans le milieu municipal, ce pilote sera désigné en fonction de la taille de la Ville. On estime que dans 96% des villes du Québec (soit les villes de 1000 à 40 000 habitants), c’est le directeur général qui sera le mieux placé pour piloter des projets de ce genre. Pour les 4% restants (au-delà de 40 000 habitants), il s’agira du directeur du département concerné par la réorganisation. Enfin, dans le milieu industriel, le pilote sera naturellement le directeur du service (maintenance, production, achat, etc).

L’essentiel

En conclusion, il est important de retenir que le pilote désigné est le seul responsable de la pérennité des résultats. Il doit s’assurer que les résultats (indicateurs de performance) lui parviennent chaque semaine afin de les consulter attentivement. En effectuant un bon contrôle-suivi, l’examen des documents ne prendra que quelques petites minutes par semaine.

Alors, êtes-vous prêt à devenir pilote ?